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Tourisme - De la Bataille des Frontières à la Bataille de Verdun (14-18)

De la Bataille des Frontières en Gaume (août 1914) à la Bataille de Verdun (février 1916)






La ligne du temps :
. 4 août 1914 - Violation de la neutralité belge, suite à l'invasion de la Belgique par l'Allemagne
. La Bataille des Frontières (7 août 2014 - 13 septembre 2014)
. Du 22 au 26 août 1914 - violents combats en Gaume. Importantes pertes côté Français et Allemands. De nombreuses pertes civiles, victimes de la barbarie teutonne, assassinées en représailles de francs-tireurs fantômes (inexistants).
. La Grande Retraite (24 août 1914), dans le désordre. La 4e Armée se retire sur Sedan et Stenay. La 3e Armée se retire sur Verdun (via Montmédy)
. Stabilisation du front (26 -28 août 1914)
. 21 février 1916 - début de l'Offensive Allemande à Verdun. L'enfer durera 300 jours et 300 nuits. Le cauchemar fera 976.000 victimes.
. Après-guerre (1928-1940): création de la Ligne Maginot et ses Ouvrages


Nous vous proposons le programme suivant, sur 2 jours :

Jour 1


Départ Dinant

La Bataille des Frontières en Gaume - du 22 au 26 août 1914
"L'ennemi sera attaqué partout où on le rencontrera" (Joffre).



Rossignol - 22 août 1914

Rossignol



Au matin du 22 août 1914, les avant-gardes françaises, après avoir franchi la Semois, remontent en colonne la route au nord de Rossignol et s'engagent dans la forêt de Chiny. Vers 8 h du matin, elles tombent sur des éléments allemands (du 157e régiment d'infanterie) disposées en embuscade de part et d'autre de la route. Les fantassins de la 1re brigade de la 3e division d'infanterie coloniale française et les unités de la 12e division d'infanterie allemande se déploient et s'affrontent alors dans la forêt. Mais côté français, seule cette brigade formant la tête de colonne peut être pleinement engagée, car la troisième brigade coloniale est bloquée plus au sud au pont de Breuvanne par l'artillerie de la 11e division d'infanterie allemande (qui a passé la rivière à Tintigny, plus à l'est).
Une partie de la division française se retrouve donc bloquée autour de Rossignol ; la 1re brigade est rejetée de la forêt vers 15 h et se replie autour et dans le village. Le général de division, Raffenel, meurt pendant l'après-midi, remplacé par le général de brigade Rondony. Une tentative de retraite des restes de la 1re brigade est dispersée par une grêle d'obus et de balles. Après un long pilonnage, l'infanterie allemande donne l'assaut au village de Rossignol en début de soirée : les soldats français survivants sont fait prisonniers, dont les deux généraux de brigade Montignault et Rondony (tous deux blessés, le second meurt dans la nuit), tandis que les 36 canons de 75 mm du régiment d'artillerie divisionnaire sont pris par les troupes allemandes.
Les éléments de la 3e division d'infanterie coloniale qui réussirent à s'échapper furent ceux bloqués à Breuvanne, ainsi que quelques groupes dispersés qui traversèrent les lignes allemandes à la faveur de la nuit.
Les Allemands regroupent en soirée ainsi que le lendemain leurs 5 000 prisonniers à la sortie nord de Rossignol, en un lieu-dit dénommé depuis « Camp de la Misère », jusqu'à leur départ en captivité le 25 août. Les civils furent utilisés pour enterrer les cadavres des humains et des chevaux dans des fosses communes. Ces fosses furent regroupées en 1917 aux frais des communes dans trois cimetières, dont il reste deux. La retraite de la 4e armée française se poursuit le lendemain, avec, comme instruction de coordination, de rester au niveau de la 3e et de la 5e armées pour éviter toute menace sur leur flanc. Le 24 août au matin, les restes de la 3e division coloniale française sont regroupés en France à Margut sous les ordres d'un colonel. La 1re brigade (1er et 2e régiments d'infanterie coloniale) compte à cette date que 400 hommes, au lieu des 6 800 avant le matin du 22.
(source: Wikipedia)

Virton Bellevue : Cimetière franco-allemand
En août 1914, la région de Virton fut le théâtre de sanglants combats entre les armées française et allemande. Des milliers de morts furent inhumées provisoirement dans des fosses communes.
Dès 1915, l'autorité allemande d'occupation sollicite la ville pour désigner et créer un cimetière en vue de recevoir les corps des soldats tombés le 22 août 1914.
En février 1916, l'administration allemande demande à la ville la création de plusieurs cimetières militaires.
Après 1920, de nombreuses familles françaises ont repris les corps de leurs fils pour les ramener dans leurs villages natals.
Cette nécropole compte encore 300 tombes françaises individuelles et 330 tombes allemandes (chaque tombe allemande contient 4 corps). L'ossuaire français garde 2.139 soldats français inconnus, l'ossuaire allemand en renferme 306.
(source: M.T. de Gaume)

Virton : temps libre pour lunch (rapide)

La Grande Retraite - 24 août 1914


Direction Verdun, via Montmédy
La citadelle couronnant un éperon rocheux a été édifiée par Charles Quint au XVIe siècle, puis remaniée par Vauban au XVIIe.
Pendant la guerre 1914-1918, le rôle de la citadelle de Montmédy est de servir de point d'appui aux troupes qui opèrent dans la région et de surveiller les infrastructures ferrovières et routières de la vallée de la Chiers.
Le 27 août 1914, la garnison (forte de 2.300 hommes) reçoit l'ordre du Général Joffre de rejoindre l'armée française à Verdun. Elle sera exterminée le 29 août 1914 à Brandeville, à une 20-aine de kilomètres de Montmédy. Environ 900 "pantalons rouges" seront emmenés en captivité, au régime sévère du fort d'Ingolstadt, en Bavière.

La Bataille de Verdun - l'apocalypse du 21 février 2016 au 19 décembre 2016


Lors de la Bataille, 306 000 Soldats ont été tués ou portés disparus dont 163 000 Français et 143 000 Allemands, 400 000 blessés dont 200 000 Français et 200 000 Allemands, et plus de 60 millions d'obus tirés.

Douaumont



Bois des Caures & le Monument (et sépulture actuelle) du Colonel Driant
Le 21 février 2016, le bois des Caures est défendu en première ligne par le 59e bataillon de chasseurs à pied et le 56e bataillon de chasseurs à pied en seconde ligne, soit environ 1 200 hommes, sous le commandement du Lieutenant-colonel Émile Driant. À partir de 7h30, le bois et toute la ligne de front sont soumis à un bombardement particulièrement intense, jusqu'à 16h. On estime qu'environ 80 000 obus sont déversés sur le bois - soit un secteur de 1300 mètres sur 800 mètres pendant cette journée.
On ne saura jamais avec certitude combien de défenseurs ont survécu à cet ouragan d'acier, mais lorsque le bombardement cesse, à 4 heures de l'après-midi, une poignée de fantassins émerge de ses abris et s'apprête à combattre. Ils ont les yeux rougis, les explosions les ont rendus sourd, beaucoup sont blessés ; la plupart de leurs mitrailleuses sont hors d'usage, certains n'ont plus que des grenades et leur baïonnette. Alors que les canons continuent à pilonner la zone située derrière le bois, les colonnes d'assaut allemandes, lance-flammes en tête, entreprennent leur progression parmi les souches lacérées du bois des Caures. Ce sont des éléments de la 42e brigade de la 21e division, emmenés par cinq détachements de pionniers et des équipes de lance-flammes. Le jour baisse et il commence à neiger. Pas plus d'un quart des chasseurs ont survécu au bombardement, mais ils s'accrochent au terrain et contre-attaquent même pendant la nuit pour reprendre un poste perdu. Le sergent Léger et cinq chasseurs tirent jusqu'à ce qu'ils n'aient plus de munitions ; Léger parvient encore à épuiser son stock de 40 grenades à main avant d'être blessé et de perdre conscience. Non loin de là, le sergent Legrand et six chasseurs n'ont plus que deux fusils en état de tirer, mais ils se battent jusqu'à la mort. Il n'y aura qu'un seul survivant, le caporal Hutin, qui est blessé et capturé (tragiquement, Hutin sera déporté et exécuté en 1944 pour ses activités dans la Résistance). Le 22 février, les Allemands bombardent à nouveau la position, puis attaquent en force, emportant l'un après l'autre les postes et les abris. Driant brûle ses documents et évacue son poste de commandement. Il est tué peu après.
Au cours de ces combats les chasseurs des deux bataillons perdent 90% de leurs effectifs, leur résistance a cependant retardé de façon décisive la progression allemande. Elle a également permis aux renforts français d'arriver à temps pour éviter la percée vers Verdun. Ces combats marquent le début de la Bataille de Verdun qui durera jusqu'en octobre 1916.
(source: Wikipedia)

Beaumont
Dans ce déluge de feu,9 villages des environs de Verdun furent rayés de la carte:Beaumont, Bezonvaux, Cumières, Douaumont, Fleury, Haumont, Louvemont, Ornes, Vaux.
Le bois des Caures tombe malgré l’héroïque résistance des chasseurs, du Colonel Driant qui, voulant se replier sur le village de Beaumont, est frappé à mort. Quelques hommes seulement y parviennent. La lutte est trop inégale et les Allemands bombardent systématiquement sur ce village. Le 24 février 1916, dans l’après-midi, le village de Beaumont tombe.
Le village de Beaumont-en-Verdunois comptait 186 habitants en 1913. Village « Mort pour la France », il est aujourd’hui, non reconstruit. En 1931, un monument est édifié à la mémoire des enfants de Beaumont morts pour la France. Pour honorer la mémoire du village, un monument est érigé où sont gravés le texte de la citation à l'ordre de l'armée de la commune ainsi que les noms des morts de Beaumont pendant la guerre. En 1932, il fut décidé que chaque année, le 4ème dimanche de septembre, jour de la fête patronale, La Saint Maurice, "les anciens habitants et leur famille se réuniraient en ces lieux pour honorer leurs morts et respirer l'air du pays natal", tradition qui se perpétue ...

Logement à Verdun

Verdun



Jour 2


Douaumont :
En 2011, la commune comptait 8 habitants. Le village, perdu par les troupes Française le 6 mars 1916 et repris le 24 octobre 1916, disparaîtra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands.

. Mémorial de la Bataille de Verdun (actuellement fermé pour travaux)
. Ossuaire de Douaumont
Commencé en 1920, le monument fut inauguré en 1932. D'une longueur de 137 mètres, le cloître de l'Ossuaire renferme des tombeaux en granit rose. Ils contiennent les ossements de 130.000 combattants inconnus, français et allemands, recueillis dans les 36 secteurs du champ de bataille.
En contrebas de l'ossuaire, le « cimetière national », qui s'étend sur 144 380 m², contient 16 142 tombes de soldats français identifiés, dont 592 tombes de soldats musulmans, orientées vers La Mecque. Le général Anselin, tué le 24 octobre 1916 près de Douaumont, occupe au centre l'emplacement souhaité par le maréchal Pétain.
. Fort de Douaumont
Parmi eux, le fort de Douaumont est l'ouvrage le plus grand, mais non le plus puissant comme l'affirment certaines cartes postales de propagande.
Sa construction commence dès 1885 et se termine fin 1913. Il devient par sa place dans le dispositif, un fort important de la région verdunoise en 1914.
Le 25 février 1916, les Allemands attaquèrent en direction du Fort de Douaumont dans le but de porter leurs lignes à environ 600 mètres du fort. Étonnés par le calme régnant dans la région du fort et poussant en avant, ils réussirent à descendre dans le fossé et à rentrer dans les galeries. Les 57 soldats qui occupaient le fort furent faits prisonniers. La perte du fort, important point d'appui, observatoire et abri de premier ordre entraînait pour la défense des conséquences matérielles et morales considérables. Les Allemands organisent tout de suite la défense du fort de Douaumont. Dans la soirée du 25 février, ils sont 19 officiers et 79 sous-officiers et hommes de troupes de cinq compagnies différentes à occuper Douaumont. Le fort devient le pivot de la défense allemande sur la rive droite de la Meuse (près du fort de Vaux).
Le 8 mai 1916, la vie du fort, alors occupé par les Allemands, fut troublée par un événement imprévu. La veille, les bombardements avaient été très violents. L'ouvrage avait reçu les blessés, un bataillon au repos et de nombreuses troupes se trouvaient dans le fort. À 6 heures du matin, une violente explosion, celle d'un dépôt de grenades, mit le feu à un dépôt de lance-flammes. Cette explosion est due a une erreur humaine. Les pertes furent lourdes, les Allemands commencèrent à enterrer les morts mais comme on en retrouvait toujours, le commandement les fit placer dans deux casemates qui furent murées. Des 800 à 900 soldats qui périrent, 679 sont enterrés derrière cette croix : c'est le cimetière allemand du fort.
Le 24 octobre 1916, le fort fut repris, par le régiment d'infanterie coloniale du Maroc (RICM) ren­forcé de tirailleurs sénégalais et somalis, le 4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs (4e RMZT) et le 321e régiment d'infanterie (321e RI).
Le 14 décembre 1916, un obus allemand de 420 mm tombe dans une casemate et tue 21 soldats. On put en sortir quatorze pour les enterrer à l'extérieur, les sept autres, dont les noms sont inscrits sur une plaque, furent déchiquetés et reposent encore derrière ce mur épais qui mure maintenant la casemate.
. Tranchée des Baïonnettes
Le 11 juin 1916, 57 hommes du 137e régiment d'infanterie — en majorité Vendéens — qui se préparaient à un assaut sont enterrés vivants par l'explosion d'un obus. Entre les 10 et 12 juin 1916, a eu lieu à cet endroit un effroyable bombardement (notamment de canons lourds de 280 mm et obusiers de 305 mm). Les fusils émergeant du sol marquaient l'endroit où certains soldats avaient été enterrés vivants dans leur tranchée, et on baptisa le lieu « la tranchée des fusils ». On la renomma par la suite « tranchée des Baïonnettes », un nom plus tristement évocateur. Très impressionné par ces images, un banquier américain du nom de Georges T. Rand fit don de 500 000 FRF pour la construction du mémorial qui abrite toujours le site. En juin 1920, le secteur fut fouillé par des équipes de travailleurs immigrés indochinois et italiens, un travail particulièrement pénible, parmi les rats et les moustiques qui infestaient l'ancien champ de bataille. Quarante-sept corps furent mis au jour, dont quatorze purent être identifiés. Le monument fut construit par l'architecte André Ventre en 1920.

Lunch (rapide) sur place


L'après-guerre: la Ligne Maginot (1928-1940)


Ouvrage de La Ferté

The Maginot Line



De 1928 à 1940, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale.
Les traumatismes laissés par les précédents conflits poussent l’armée française à renforcer ses lignes de défense. Ainsi nait la Ligne Maginot, censée stopper net l’avancée de l’armée allemande. L’Histoire écrira une page différente et les nombreux forts de la Ligne Maginot ne subiront pas les attaques pour lesquelles ils étaient conçus.
L’ouvrage de La Ferté, parfois surnommé ouvrage de Villy-La-Ferté, est une forteresse de la fameuse Ligne Maginot, situé dans le secteur fortifié de Montmédy à plus de 15 kms de Sedan.
Il demeure célèbre pour avoir été le seul fort à avoir été pris par l’armée allemande après les durs combats de mai 1940, les autres étant soit évacués, soit obligés de se rendre après la signature de l’armistice.

Retour sur Dinant, via l' Abbaye d’Orval (temps libre)




Circuit privé: uniquement vous & votre groupe serez à bord.
A bord de notre Ford Tourneo jusque 7 personnes, ou à bord de notre Fiat jusque 15 personnes.
Au départ de Dinant, sauf convention contraire.
Prévoir des chaussures de marche.
The private Battle of Verdun Tour is also available in English. De Slag om Verdun Tour kan eveneens in het Nederlands.


Plus d'infos:


Scenic Tours sprl

Chaussée Romaine, 10
B-5500 Dinant
Belgique

tél +32-(0)82-21 96 37
GSM: +32-(0)475-24 26 50
email:
info@scenic-tours.be


Skype: scenic-tours
skype Scenic Tours





Date de création : 18/08/2014 @ 12:12
Dernière modification : 29/08/2014 @ 18:55
Catégorie : Tourisme


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